Opération Plastique
Exposition Personnelle et Installation In-situ
Le projet Opération plastique fait suite à une résidence artistique menée par Georges Rousse au centre hospitalier Métropole Savoie en janvier 2017, au cours de laquelle il créa un œuvre in-situ dans le bâtiment Jacques Dorstter du site de Chambéry.
L’exposition installée au cœur de l’hôpital à partir de septembre 2017 propose différentes lectures d’espaces et d’architectures abandonnées qui induisent des pertes de notre perception visuelle et ouvrent à une nouvelle vision du monde.
Opération plastique
Depuis le début des années 80, Georges Rousse, tour à tour peintre, sculpteur, architecte et photographe, travaille dans des lieux hors du temps, lieux de solitude, chargé d’histoire. Voyageur infatigable, il parcourt le monde en quête d’usines désaffectées, de maisons oubliées, de bâtiments voués à la destruction ou à être transformés. Investissant ces lieux pour quelques jours, quelques semaines, il peint sol, murs et plafonds, transformant l’espace de telle sorte que naisse une image virtuelle, visible en un point unique, que fixera la photographie prise par l’artiste. Le résultat de ces aplats de couleurs déstabilise notre perception de l’espace en nous faisant perdre la notion classique de perspective.
A la suite du déménagement des unités de soin vers le nouvel hôpital, le bâtiment Jacques Dorstter est laissé vide jusqu’à sa démolition actuellement en cours. En janvier 2017, Georges Rousse a été invité pour une carte blanche dans ce lieu abandonné.
Les espaces chargés d’affects et de souvenirs que représente l’hôpital sont au cœur des préoccupations de
Georges Rousse comme en témoigne ces propos :
« Dans l’image que je fabrique, je me dois de partager toute l’émotion que j’ai ressentie en découvrant ces lieux, en y déambulant puis dans le long travail de leur transformation. C’est ce que j’appellerais agrandir le hors-champ de la photographie. L’image donne à voir un tableau perspectif et un vécu sensoriel, y projetant le corps et l’esprit. La qualité de l’image photographique par son aptitude à reproduire les détails les plus fins, son piqué, rend possible la relation de ce double vécu au-delà de la surface de l’image. Mais cette perception de l’œuvre, le trouble fécond qu’elle engendre, la richesse qu’elle donne à voir n’est possible que si l’on admet que la photographie n’est pas le résultat d’une manipulation mais relate une intervention dans le réel. »
CHMS & Cité des Arts
Exposition
du
26 septembre
au 31 décembre 2017
Vernissage
le 26 septembre 2017